Une belle façon de plonger dans la magie des Fêtes avec des œuvres pour chœur et harpe, instrument bien souvent associé aux sonorités féeriques et célestes qui se marient à merveille avec les voix féminines de l’ensemble Gaïa. Des œuvres marquantes du répertoire anglais, dont l’incontournable chef-d’œuvre Ceremony of Carols de Benjamin Britten, seront au cœur de ce récital où l’enchantement sera au rendez-vous.
Qu’ont en commun le tango et le flamenco? A priori, rien sinon que ce sont des danses qui nous viennent du peuple, toutes deux enrichies de couches d’influences d’autres cultures. Dans les deux cas, les sentiments humains s’expriment avec feu, passion et véhémence. Ce caractère fougueux et bouillonnant se retrouve autant dans les Romancero Gitano de Castelnuovo-Tedesco que dans la Misatango de Palmeri et c’est sans doute là le fil conducteur de cette soirée qui saura embraser un soir au cœur de janvier
Souvent identifié comme l’instrument le plus près de la voix humaine, le violoncelle s’entremêle donc tout naturellement aux voix et ce, bien que le répertoire pour cette combinaison soit plutôt rare. Des compositeurs anciens l’avaient compris, mariant d’abord la viole de gambe et la voix. Mendelssohn, avec son œuvre trop peu chantée Verspergesang opus 121, reprend ainsi, dans une facture d’allure ancienne ce qui avait été imaginé des siècles plus tôt. Ce récital amène à entendre un mariage d’instruments inhabituel mais heureux qui séduira à coup sûr.
Au 19e siècle, plusieurs compositeurs français participeront au renouveau de l’orgue. Quelques grands organistes ont eu eux aussi une influence heureuse sur le climat musical de la Suisse française. C’est le cas du compositeur genevois Frank Martin dont l’écriture s’appuie sur les pratiques musicales médiévales manifestées dans sa Messe pour double chœur. De Paris à Genève nous fera voyager au cœur de la musique française dans toute son étendue, sa richesse et sa grandeur.